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Vous ne trouvez pas de liste d’entreprises qui détiennent spécifiquement une « licence d’adresse de classe B ». Le fonctionnement de l’adressage IP a considérablement changé. Le système d'adressage des classes A, B et C est en grande partie obsolète et n'est pas directement « concédé sous licence » aux entreprises comme le suggère la question.
Voici pourquoi :
* L'adressage IP est dynamique : Les adresses IP sont attribuées par des registres Internet régionaux (RIR) comme ARIN (Amérique du Nord), RIPE NCC (Europe), APNIC (Asie-Pacifique), LACNIC (Amérique latine et Caraïbes) et AfriNIC (Afrique). Ces organisations allouent de l'espace d'adressage IP aux fournisseurs d'accès Internet (FAI) et à d'autres organisations, mais pas selon la structure rigide de classe A, B et C du passé. Ils utilisent désormais un système plus flexible.
* Notation CIDR : Au lieu des classes A, B et C, la norme est désormais la notation CIDR (Classless Inter-Domain Routing). Cela permet une allocation plus efficace des adresses IP. Une entreprise peut disposer d'une plage d'adresses attribuées à l'aide du CIDR qui *auraient* pu être classées dans la classe B dans l'ancien système, mais ce n'est pas ainsi qu'elle est gérée ou identifiée.
* Pas de « Licence » au sens traditionnel : Il n'y a pas de « licence » formelle délivrée pour un bloc d'adresse IP spécifique. Il s'agit plutôt d'un processus d'attribution et d'affectation. Le fournisseur d'infrastructure d'une entreprise, généralement un FAI, gère cette allocation et ce routage.
En bref, la question repose sur une compréhension dépassée de l’adressage IP. Pour savoir quel espace d'adressage IP une entreprise utilise, vous devez examiner sa configuration réseau (qui n'est généralement pas accessible au public) ou utiliser des outils capables d'interroger la base de données WHOIS pour voir qui détient la plage IP allouée en question. Même dans ce cas, les informations fournies ne seront pas formulées en termes de classe A, B ou C.
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