Les touches d'un clavier ne sont pas réellement « mélangées » de manière délibérée et malveillante. Cet arrangement, connu sous le nom de disposition QWERTY, est un artefact historique avec une histoire fascinante derrière lui. Bien qu'initialement conçue pour ralentir la frappe (pour empêcher les premières machines à écrire mécaniques de se bloquer), sa popularité durable est plus complexe et ne repose pas uniquement sur cette raison initiale.
Voici une explication des raisons pour lesquelles cela persiste :
* Inertie historique : Le QWERTY est devenu très tôt la configuration dominante, et le changement serait incroyablement coûteux et perturbateur. L’investissement massif dans les logiciels, le matériel et la formation des utilisateurs rend le changement presque impossible.
* Mémoire musculaire : Des milliards de personnes ont appris à taper sur QWERTY. Passer à une configuration plus efficace nécessiterait un recyclage approfondi, et les avantages pourraient ne pas compenser les inconvénients pour beaucoup.
* Effets de réseau : Parce que tout le monde utilise QWERTY, c'est la norme. Les logiciels, le matériel et le matériel de formation le prennent tous en charge. Cela le rend auto-entretenu.
* Débats sur l'efficacité : Même si des configurations alternatives comme Dvorak prétendent être plus efficaces, les preuves ne sont pas concluantes. Les gains d’efficacité perçus sont souvent contrebalancés par la courbe d’apprentissage et le manque d’adoption généralisée.
En bref, même si QWERTY n'est peut-être pas la disposition de clavier *la plus* efficace, c'est la norme *de facto* pour des raisons historiques et des effets de réseau, ce qui rend un changement pratiquement impossible. Ce n’est pas un « mélange » intentionnel, mais le résultat d’une confluence de facteurs historiques et pratiques.
|