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Correction d'erreur en amont, également connue sous le nom de correction d'erreur de retour à l'expéditeur , est une méthode dans laquelle le récepteur détecte une erreur dans un paquet de données reçu et demande une retransmission du paquet erroné à l'expéditeur. C'est fondamentalement différent de la *correction directe des erreurs* (FEC), qui utilise des informations redondantes dans les données reçues pour corriger les erreurs sans nécessiter de retransmission.
Voici comment fonctionne la correction d'erreurs rétroactive :
1. Transmission : L'expéditeur transmet un paquet de données.
2. Réception et détection d'erreur : Le récepteur reçoit le paquet et utilise un code de détection d'erreur (comme une somme de contrôle ou CRC) pour vérifier son intégrité.
3. Détection d'erreur : Si une erreur est détectée, le récepteur rejette le paquet erroné.
4. Accusé de réception négatif (NAK) : Le destinataire renvoie un message d'accusé de réception négatif (NAK) à l'expéditeur, indiquant que le paquet a été reçu avec des erreurs. Ceci est crucial pour le différencier du FEC, où aucun retour d’information de ce type n’est requis.
5. Retransmission : Dès réception du NAK, l'expéditeur retransmet le même paquet de données.
6. Réception et vérification : Le récepteur reçoit le paquet retransmis et le vérifie à nouveau. S'il est toujours erroné, le processus se répète (éventuellement avec une limite sur le nombre de retransmissions).
7. Accusé de réception (ACK) : Une fois que le destinataire a reçu et vérifié le paquet sans erreur, il renvoie un message d'accusé de réception (ACK) à l'expéditeur.
Avantages de la correction des erreurs en amont :
* Simplicité : C'est relativement simple à mettre en œuvre, ne nécessitant que des mécanismes de détection d'erreurs et un protocole de retransmission.
* Efficacité (dans certains cas) : Si le taux d'erreur est faible, il peut être plus efficace que la FEC car il ne retransmet que les parties erronées, évitant ainsi la surcharge de données redondantes dans chaque paquet.
Inconvénients de la correction des erreurs en amont :
* Latence : Introduit une latence importante en raison du temps aller-retour requis pour le NAK et la retransmission. Ce délai peut être problématique pour les applications temps réel.
* Inefficace pour les taux d'erreur élevés : Avec des taux d’erreur élevés, les retransmissions répétées peuvent réduire considérablement le débit et l’efficacité.
* Nécessite un canal de commentaires fiable : La méthode repose sur un chemin de retour fiable pour les messages NAK et ACK.
En résumé, la correction d'erreur vers l'arrière est une méthode simple, idéale pour les situations où les taux d'erreur sont faibles et où la latence n'est pas un problème critique. Cependant, pour les applications exigeant une faible latence ou nécessitant une gestion robuste de taux d'erreur élevés, la correction d'erreur directe est généralement préférée. Souvent, une approche hybride combinant les deux techniques peut s’avérer la solution la plus efficace.
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