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Il n’y a pas de « résolution » unique et facile à exprimer dans la « Fenêtre ouverte » de Saki. L’histoire porte davantage sur les effets troublants d’une tromperie méticuleusement conçue que sur une fin soignée et bien ficelée. Au lieu d’une résolution au sens traditionnel, l’histoire se termine par :
  
 * Encadrer la crédulité de M. Nuttel : L'histoire met en évidence la maladresse sociale de M. Nuttel et sa tendance à croire l'histoire scandaleuse racontée par Vera. La « résolution » est la révélation de l'histoire fabriquée de Vera et de l'impact durable de sa tromperie sur M. Nuttel. Il repart complètement embarrassé et perturbé.  
  
 * Un focus sur les capacités de manipulation de Vera : La « résolution » de l’histoire pourrait également être considérée comme démontrant la manipulation triomphale de M. Nuttel par Vera. Elle utilise avec succès son imagination et sa capacité à raconter des histoires pour lui créer une expérience terrifiante.  
  
 * L'absence de réponse définitive : En fin de compte, nous ne connaissons pas la *vérité* sur les événements décrits par Vera. L’histoire laisse délibérément cette ambiguïté. La « résolution » est le malaise persistant et la conscience du lecteur de la facilité avec laquelle une histoire, aussi incroyable soit-elle, peut affecter quelqu'un.  
  
 En bref, la « résolution » est le point culminant troublant de l’expérience de M. Nuttel et de la compréhension du lecteur du pouvoir du récit et de la fragilité de la réalité telle que perçue par un individu naïf. Il n’y a pas de problème clairement résolu ni de conflit réglé; la fin témoigne de l'efficacité de l'histoire à créer un type particulier de tension psychologique.
 
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