La manière dont fonctionne un « système de commande » dépend fortement du contexte. Le terme est large et s’applique à de nombreuses choses différentes, des systèmes d’exploitation aux jeux vidéo en passant par les simples calculatrices. On peut néanmoins décliner les principes communs :
Composants de base d'un système de commande :
1. Saisie : Le système a besoin d'un moyen de recevoir des commandes. Cela pourrait être :
* Saisie au clavier : Saisir des commandes dans un terminal ou une console.
* Saisie vocale : Commandes vocales à un système à commande vocale.
* Interface utilisateur graphique (GUI) : Cliquer sur des boutons ou sélectionner des options dans une interface visuelle (bien que cela agisse souvent comme une *abstraction* sur un système de commandes).
* Entrée programmatique : Un autre programme envoyant des commandes. Ceci est courant dans les scripts et l’automatisation.
2. Analyseur : Ce composant prend l'entrée brute et interprète sa signification. Il décompose la commande en ses éléments constitutifs (par exemple, la commande elle-même et tous les arguments ou options). Cela implique souvent :
* Analyse lexicale : Diviser l'entrée en jetons individuels (mots ou symboles).
* Analyse syntaxique : Vérifier si la structure de la commande est conforme aux règles de grammaire du système. Si la syntaxe est incorrecte, un message d'erreur est généralement généré.
3. Interprète/Exécuteur : C'est le cœur du système. Il prend la commande analysée et détermine l'action appropriée. Cela implique :
* Recherche de commandes : Recherche de la fonction ou du sous-programme associé à la commande.
* Gestion des arguments : Passer les arguments à la fonction.
* Exécution : Exécuter la fonction et réaliser l'action demandée.
4. Sortie : Le système fournit un retour d'information à l'utilisateur. Cela peut être :
* Sortie textuelle : Affichage de messages, de résultats ou de messages d'erreur à l'écran.
* Sortie graphique : Affichage des modifications dans une interface graphique.
* Sortie des données : Écrire des données dans un fichier ou envoyer des données à un autre programme.
Exemples :
* Système d'exploitation (par exemple, Linux, Windows, macOS) : Vous tapez des commandes telles que « ls » (lister les fichiers), « cd » (changer de répertoire) ou « cp » (copier des fichiers) dans un terminal. Le shell (interpréteur de ligne de commande) fait office d'analyseur et d'exécuteur.
* Systèmes de base de données (par exemple, MySQL, PostgreSQL) : Vous utilisez SQL (Structured Query Language) pour interagir avec la base de données. Le système de gestion de base de données (SGBD) interprète et exécute les commandes SQL.
* Jeux vidéo : De nombreux jeux utilisent des commandes, souvent via une console ou des codes de triche. Le moteur du jeu interprète et exécute ces commandes, modifiant souvent l'état du jeu.
* Éditeurs de texte (par exemple, Vim, Emacs) : Ceux-ci utilisent un système de commande puissant pour la manipulation de texte. Les commandes sont souvent des combinaisons de touches ou des commandes saisies directement dans l'éditeur.
Variantes :
* Traitement par lots : Les commandes sont lues à partir d'un fichier et exécutées séquentiellement sans interaction de l'utilisateur.
* Mode interactif : Les commandes sont saisies et exécutées une par une, avec un retour du système.
* Traitement du pipeline : La sortie d’une commande est utilisée comme entrée d’une autre.
Essentiellement, un système de commande est un moyen permettant à un utilisateur ou à un programme d'interagir avec un autre programme ou système en émettant des instructions dans un format défini. La complexité varie considérablement selon l'application, mais les principes fondamentaux restent cohérents.
|