Un surveillant de classe peut abuser de son pouvoir de plusieurs manières, allant de désagréments mineurs à de graves abus d'autorité. Voici quelques exemples :
Abus mineurs :
* Favoritisme : Montrer un traitement préférentiel à ses amis, leur confier de meilleures tâches ou ignorer leur mauvaise conduite tout en réprimandant sévèrement les autres.
* Autoritarisme et intimidation : Utiliser un ton exigeant et condescendant, donner constamment des ordres à ses camarades de classe, plutôt que demander poliment de l'aide.
* Incohérence : Appliquer les règles différemment selon son humeur ou la personne impliquée, rendant le système injuste et arbitraire.
* Prendre le crédit : S'attribuer le mérite du travail effectué par d'autres ou exagérer leurs propres contributions.
* Ignorer les demandes/plaintes : Ignorer ou ignorer les préoccupations légitimes soulevées par ses camarades de classe.
* Microgestion : S'impliquer excessivement dans des questions insignifiantes qui ne nécessitent pas leur intervention.
* Surdéclaration : Exagérer ou fabriquer des incidents pour gagner les faveurs des enseignants ou paraître efficace.
Abus graves :
* Intimidation et harcèlement : Utiliser leur position pour intimider ou harceler leurs camarades de classe, les maltraiter verbalement ou émotionnellement.
* Abus d'informations : Partager des informations confidentielles sur ses camarades de classe avec d’autres ou les utiliser à des fins personnelles.
* Corruption : Accepter des pots-de-vin ou des faveurs en échange d’un traitement préférentiel ou ignorer une mauvaise conduite.
* Exclusion : Exclure intentionnellement des camarades de classe d’activités ou d’opportunités.
* Sabotage : Entraver délibérément le travail ou la progression des autres étudiants.
La gravité de l’abus dépend des actions et de l’impact qu’elles ont sur les autres élèves. Même des abus apparemment mineurs peuvent créer un environnement de classe négatif et miner la confiance.
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