La méthode pour éjecter en toute sécurité une clé USB à partir de la fenêtre de commande dépend de votre système d'exploitation.
Windows :
Le moyen le plus fiable consiste à utiliser la commande « powercfg ». Tout d’abord, vous devez trouver la lettre de lecteur de votre clé USB. Vous pouvez le faire en ouvrant l'Explorateur de fichiers et en examinant les lecteurs répertoriés (par exemple, D :, E :, F :). Utilisez ensuite cette commande, en remplaçant « X » par la lettre de lecteur réelle de votre clé USB :
```lot
powercfg /deviceenablewake "USBSTOR\Disk&Ven_&Prod_&Rev_&*X:\*"
powercfg /devicedisablewake "USBSTOR\Disk&Ven_&Prod_&Rev_&*X:\*"
```
Cette commande active puis désactive la capacité du périphérique USB à réveiller l'ordinateur. Ce processus force une déconnexion nette. Le « * » agit comme un caractère générique pour correspondre à la clé USB spécifique, même si les identifiants du fournisseur et du produit changent légèrement.
Remarque importante : Si vous utilisez uniquement la deuxième ligne (`powercfg /devicedisablewake...`), il se peut qu'elle ne fonctionne pas toujours de manière fiable. La séquence d'activation puis de désactivation est généralement plus efficace.
Méthode Windows alternative (moins fiable) :
Vous pouvez essayer d'utiliser la commande `rundll32` mais c'est moins fiable que la méthode `powercfg` :
```lot
rundll32.exe shell32.dll, raccourci clavier Control_RunDLL.dll
```
Cela ouvre la boîte de dialogue Supprimer le périphérique en toute sécurité, vous permettant d'éjecter manuellement le lecteur. Il ne s'agit pas d'une *éjection* de ligne de commande mais plutôt du lancement de l'outil GUI.
macOS/Linux :
Sous macOS et Linux, le moyen le plus sûr et recommandé consiste à *toujours* utiliser l'interface utilisateur graphique (GUI) pour démonter les disques. Des outils de ligne de commande existent, mais une mauvaise utilisation peut entraîner une corruption des données. L'interface graphique fournit des mécanismes de sécurité pour garantir que tous les processus accédant au lecteur sont terminés avant le démontage. Forcer un démontage à l'aide de la ligne de commande doit être un dernier recours et tenté uniquement par des utilisateurs expérimentés.
En résumé : Pour Windows, restez fidèle à la méthode « powercfg ». Pour macOS et Linux, utilisez l'interface graphique. Évitez le démontage en ligne de commande, sauf si vous êtes exceptionnellement familier avec les risques et le système de fichiers spécifique de votre système.
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