Le nombre de partitions sur un disque dur n'est pas fixe et dépend de plusieurs facteurs :
* Système d'exploitation : Différents systèmes d'exploitation ont des limites différentes. Par exemple, les anciennes versions de Windows pouvaient avoir des limitations, tandis que les versions modernes sont généralement plus flexibles. Les systèmes Linux sont souvent encore plus flexibles.
* Schéma de partitionnement (MBR vs. GPT) : Le schéma de partitionnement Master Boot Record (MBR) est plus ancien et limite le nombre de partitions à 4 partitions principales ou 3 partitions principales et une partition étendue contenant des lecteurs logiques (en réalité plus de 4, mais avec des limitations). Le schéma de table de partition GUID (GPT) est plus récent et a une limite beaucoup plus élevée, souvent citée comme 128, mais en pratique, elle est bien plus que cela, en fonction de la taille du disque et du système d'exploitation. La limite GPT concerne davantage le nombre d'entrées dans la table de partition qu'une limite théorique absolue.
* Taille du disque dur : Bien qu'il ne s'agisse pas d'une limite directe, les disques durs extrêmement volumineux peuvent avoir des limites pratiques quant au nombre de partitions pouvant être gérées efficacement.
En bref, alors que le MBR restreint considérablement le nombre de partitions, GPT autorise un très grand nombre de partitions, dépassant largement les besoins pratiques. Il est peu probable que vous atteigniez une véritable limite imposée par la norme GPT elle-même. La limite pratique est plus susceptible d'être imposée par le système d'exploitation ou les outils de gestion de partition utilisés.
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