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RemoteFX, l'ancienne amélioration du protocole de bureau à distance de Microsoft, nécessitait un GPU (Graphics Processing Unit) car il déchargeait la tâche de calcul intensive de traitement graphique et d'encodage/décodage. au GPU à la fois sur l'hôte (la machine accessible à distance) et, idéalement, sur le client (la machine accédant au bureau distant).
Voici une répartition :
* Traitement graphique : RemoteFX n'a pas simplement envoyé des mises à jour d'écran brutes. Il a codé les informations visuelles de l'écran dans un format compressé pour la transmission sur le réseau. Ce processus d'encodage, en particulier pour les écrans haute résolution et les graphiques complexes, est très exigeant et bénéficie considérablement de l'accélération GPU. Sans GPU, le processeur aurait du mal à effectuer cet encodage/décodage en temps réel, ce qui entraînerait des performances médiocres et une expérience de bureau à distance lente.
* Accélération matérielle : Le décodage des graphiques compressés côté client nécessitait également une puissance de traitement importante. La présence d'un GPU sur la machine client a accéléré ce processus, conduisant à des visuels plus fluides et plus réactifs.
Essentiellement, RemoteFX s'est appuyé sur l'accélération GPU aux deux extrémités pour obtenir une expérience de bureau à distance performante et de haute qualité. Sans GPU, le processeur serait gravement goulot d'étranglement, ce qui le rendrait peu pratique pour autre chose que des applications très basiques. Cela contraste avec RDP, qui s'appuie davantage sur le processeur pour les mises à jour de l'écran. C'est pourquoi RemoteFX n'est plus inclus dans les versions modernes de Windows. Le matériel CPU des systèmes modernes est plus capable de gérer les demandes d'accès à distance aux sessions de bureau à des niveaux de performances acceptables sans avoir besoin de l'infrastructure RemoteFX.
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