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Adobe Flash, bien qu'autrefois dominant, présentait plusieurs limitations importantes qui ont finalement contribué à son déclin :
  
 Performances et sécurité :  
  
 * Problèmes de performances : Flash était notoirement gourmand en ressources, provoquant souvent des ralentissements et des plantages, en particulier sur les appareils moins puissants ou avec des animations complexes. Cela était particulièrement problématique sur les appareils mobiles.  
 * Fulnérabilités de sécurité : Flash avait un historique long et troublé de failles de sécurité, ce qui en faisait une cible privilégiée pour les logiciels malveillants et les exploits. Des mises à jour fréquentes étaient nécessaires, mais celles-ci ne suivaient pas toujours la découverte de nouvelles failles.  
 * Vidange de la batterie : La consommation élevée de ressources a entraîné une décharge importante de la batterie des appareils mobiles, ce qui a encore freiné son adoption.  
  
 Développement et déploiement :  
  
 * Format propriétaire : La nature propriétaire de Flash rendait difficile son intégration avec d’autres technologies et plates-formes. Les normes ouvertes ont été préférées.  
 * Développement complexe : La création d'applications Flash sophistiquées nécessitait des compétences et des outils spécialisés, ce qui augmentait les coûts et le temps de développement.  
 * Débogage difficile : Le débogage des applications Flash peut être difficile et prendre beaucoup de temps.  
 * Fichiers de grande taille : Les fichiers Flash étaient souvent volumineux, ce qui entraînait des temps de téléchargement lents et une consommation accrue de bande passante.  
  
 Accessibilité et convivialité :  
  
 * Défis en matière d'accessibilité : Le contenu Flash n'était pas toujours accessible aux utilisateurs handicapés, en particulier à ceux qui utilisaient des lecteurs d'écran ou d'autres technologies d'assistance. Le respect des normes d'accessibilité faisait souvent défaut.  
 * Manque de support mobile natif : Malgré des tentatives, Flash a eu du mal à s'implanter sur les plateformes mobiles natives comme iOS et Android. Apple ne l'a notamment jamais pris en charge sur iOS.  
 * Mauvaise optimisation des moteurs de recherche (SEO) : Les moteurs de recherche ont eu des difficultés à indexer le contenu Flash, ce qui a eu un impact négatif sur sa visibilité en ligne.  
  
 Autres limitations :  
  
 * Compatibilité multiplateforme limitée : Bien que conçu pour une utilisation multiplateforme, obtenir des performances et un rendu cohérents sur différents navigateurs et systèmes d’exploitation pourrait s’avérer problématique.  
 * Manque de prise en charge Native Touch (initialement) : Les premières versions de Flash avaient du mal à offrir une bonne expérience utilisateur sur les appareils tactiles.  
 * Fin de vie : La fin de vie officielle de Flash en 2020 a supprimé toute prise en charge du navigateur, rendant tout contenu Flash existant inaccessible à moins que des plugins spéciaux ne soient utilisés (qui sont souvent risqués).  
  
 Ces limitations, combinées à l'essor du HTML5 et d'autres technologies Web ouvertes offrant des performances, une sécurité et une accessibilité supérieures, ont finalement conduit à la disparition d'Adobe Flash.
 
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