L'intégration d'une clé publique dans un certificat numérique ne la protège pas directement des usurpateurs d'identité. L'aspect critique de la sécurité des certificats numériques réside dans la confiance établie par une autorité de certification (CA) réputée qui émet et signe le certificat.
Voici comment un certificat numérique protège contre l'usurpation d'identité :
1. Signature numérique :Une AC délivre un certificat numérique en le signant avec sa clé privée. Cette signature numérique agit comme un sceau d'authenticité, vérifiant que le certificat a été délivré par une autorité de confiance.
2. Validation des clés publiques :Lorsqu'une partie présente un certificat numérique, le destinataire (par exemple, navigateur de site Web, client de messagerie, etc.) vérifie si l'autorité de certification qui a émis le certificat est reconnue et fiable. Si l'autorité de certification est fiable, sa clé publique est utilisée pour valider la signature numérique sur le certificat.
3. Vérification de l'identité :La clé publique intégrée dans le certificat appartient à l'entité (site Web ou individu) pour laquelle le certificat est émis. Une fois le certificat validé, le destinataire peut utiliser la clé publique pour crypter les communications et vérifier les signatures numériques.
C’est donc le processus de validation impliquant des autorités de certification de confiance et l’utilisation de la clé publique pour le chiffrement et la vérification qui protège contre les usurpateurs d’identité. La clé publique elle-même n’est pas directement impliquée dans la prévention de l’usurpation d’identité.
En résumé, même si l'intégration d'une clé publique dans un certificat numérique constitue un élément essentiel du mécanisme de sécurité global, la protection contre les usurpateurs d'identité vient principalement de la confiance établie par des autorités de certification réputées et du processus de validation qu'elles assurent.
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